12 variations sur « Gens et pays étrangers »

Pour piano à deux mains

Ce n’est ni aux cours de piano, ni lors d’un concert que j’ai découvert « Gens et pays étrangers », mais en tant que musique du film Der Mörder (Le meurtrier) de 1979, avec Gerhard Olschewski et Marius Müller-Westernhagen. Dans ce policier glauque, la musique de Schumann déployait une force incroyable et ne me sortait plus de la tête. J’ai écrit les 12 variations en 1988 en très peu de temps. C’est ma toute première grande composition, qui me tient particulièrement à cœur aujourd’hui encore et que j’ai souvent jouée, entre autres pour mon examen d’entrée à l’école supérieure de musique de Hambourg en 1991. Mon ami pianiste Ronald Poelmann l’a également jouée plusieurs fois en concert. Il s’agit d’une grande révérence romantique devant Schumann et son trait de génie. J’aime toutes les variations, mais surtout la première Zart, heimlich (Doucement, furtivement), la septième Ernst (Gravement) ainsi que les quatre dernières Wehmütig, Scherzhaft, Jubilierend, Triumphierend (Mélancolique, Plaisant, Jubilant, triomphant).

Nombre de pages: 
28
Prix: 
14,90 Euro